A 25 ans, il a déjà fait le tour du monde, présenté une conférence TEDx, lancé et revendu une société, interviewé Seth Godin et écrit un livre: Aujourd’hui je vous présente Thibaud Clément !
Alors qu’il étudie au Canada et travaille pour la startup Shopify, Thibaud Clément décide de se lancer dans un projet ambitieux : Dodeqa : un voyage de 12 mois avec 12 destinations pour rencontrer des entrepreneurs du monde entier.
Pendant son voyage en 2012 il décide de lancer Candyscovery, un site qui propose une sélection mensuelle de bonbons.
A son retour en France, il décide d’écrire un livre pour partager son expérience : « Se lancer sans attendre, génération d’entrepreneurs » qui sort le 4 juillet aux éditions Diateino !
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Le Livre “Se lancer sans Attendre” sur Diateino
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Le site Internet de Thibaud Clément
Transcription:
Bonjour et bienvenue sur WebTV la chaine dédiée aux entrepreneurs du web . Je suis Oliver Monteux et aujourd’hui j’ai le plaisir d’accueillir Thibaut Clément fondateur de CANDYSCOVERY et créateur de l’agence ASTUTO et auteur du livre se lancer sans attendre.
Olivier : Aujourd’hui, je suis avec Thibaut Clément. Je suis ravi de t’accueillir dans cette interview et j’aimerais que tu nous parles un peu de toi, de ton parcours.
Thibaut : J’ai 25 ans, j’ai fait mes études en France, à l’ESC Grenoble, et ma dernière année d’études, je suis parti la faire au Canada, ce qui m’a permis d’avoir un MBA. Dans le cadre de ce MBA, en fait, j’ai participé à un projet de consulting en équipe, et la société pour laquelle je faisais le projet de consulting s’appelait Shopify. C’est une solution e-commerce SAAS, c’est-à-dire que tout est hébergé sur leur serveur, et vous pouvez créer un site e-commerce en quelques clics très facilement. Et, en travaillant pour cette entreprise, qui nous avait donné comme mission de leur donner des pistes pour leur internationalisation, parce que 80 % de leur chiffre d’affaires était concentré dans les pays anglo-saxons tels que le Canada et les États-Unis, donc, avec mon équipe, on a dû essayer de trouver les pistes de développement dans d’autres pays. Ça a duré 6 mois, ça m’a bien plu, et je me suis dit que l’e-commerce, c’est un petit peu le carrefour entre ce que j’aime, « le web », et ma formation, un petit peu business, donc j’avais envie de creuser ça. Mais je me suis aussi rendu compte que, si j’avais envie de monter ma boîte dans le domaine, je n’avais pas forcement toutes les compétences, et, du coup, c’est comme ça que m’est venue l’idée de faire un tour du monde entrepreneurial pour aller chercher les bonnes idées du web un petit peu partout, et ça, c’est le projet Dodeqa.
Olivier : D’accord, donc ton projet Dodeqa, c’était 12 villes, tu es resté un mois dans chaque ville, et tu avais 12 objectifs.
Thibaut : Oui, c’était 12 villes, 12 mois, 12 objectifs ; ça a duré un an, ça m’a amené en Asie pendant plus de 5 mois, en Australie, en Amérique du Nord, essentiellement aux États-Unis et en Amérique latine.
Olivier : Donc c’était en 2011/2012, c’est ça ?
Thibaut : C’était de novembre 2011 à octobre 2012, et c’est vraiment ça qui m’a ouvert le plus de portes, parce que ça m’a permis de travailler, par exemple, avec le groupe L’Express-Roularta, parce que j’écrivais des articles pour L’Entreprise. J’ai notamment interviewé Seth Godin quand j’étais à New York, ça m’a permis aussi de participer à ma première conférence TEDx quand j’étais en Thaïlande, et puis c’est aussi comme ça que j’ai lancé ma première entreprise, qui s’appelle Candyscovery, qui est un site de bonbons. Alors, à l’origine, j’achetais les bonbons à chaque fois là où j’étais, et puis je les expédiais depuis là où j’étais, et, de retour en France, j’ai eu envie de continuer l’expérience. J’ai remodelé un petit peu le concept en fonction des retours clients que j’avais eus, et, maintenant, je travaille avec des importateurs, et là, la news, qui est exclusive pour ta vidéo, hier soir, Candyscovery, je viens juste de le revendre !
Olivier : Donc, finalement, tu l’as créé en 2012…
Thibaut : En mars 2012, avec un repositionnement en septembre 2012, parce que, au début, c’était vraiment cher, c’était à 20 €. Et puis c’était sorti en même temps que Free, qui était arrivé, donc, pour 20 €, tu pouvais avoir un abonnement de téléphone ou des bonbons, donc, voilà, en septembre, je l’ai repositionné à partir des retours clients, parce que les gens me disaient oui, mais finalement on préférerait payer moins cher même si les bonbons ne sont pas expédiés directement du pays, et, du coup, entièrement à partir de ce qu’on m’a demandé, j’ai refait le site, et ça a beaucoup mieux marché.
Olivier : Donc, Candyscovry, c’était vraiment le concept des box, on s’abonne et on reçoit une box tous les mois ou tous les 3 mois ?
Thibaut : Oui, mais il faut savoir que, moi, je l’avais pas fait par rapport à cette tendance, parce que, ce qui s’est passé, c’est que j’étais un peu confronté à une problématique, comment faire un site e-commerce alors que je me déplaçais tout le temps, et donc c’est un tout petit peu comme ça que ça m’est venu, l’idée du business model par abonnement. Parce qu’en restant 1 mois dans chaque ville, ça me permettait d’accumuler les commandes pendant 1 mois, et puis, juste avant de partir, j’achetais des bonbons que j’avais trouvés pendant mon voyage, et puis je les expédiais, et c’est là que m’est venu le besoin de ce business model de l’abonnement. On me demande souvent pourquoi tu vends des bonbons. Les bonbons, ce n’est pas une passion de ma part, mais j’avais besoin d’un produit qui réponde à certaines caractéristiques. Il fallait que je puisse en trouver partout. Des bonbons, globalement, après avoir fait le tour du monde, je peux te le dire, on en trouve dans tous les pays. Un produit qu’on puisse expédier parce que, parmi les produits alimentaires, envoyer du chocolat, c’est un petit peu plus dur, mais les bonbons, ça résiste bien. Il fallait un produit sympa, qui donne envie de voyager, et puis les bonbons, c’était sympa. En fait, c’est né un petit peu de toutes ces contraintes, d’un côté les contraintes de voyageurs, de l’autre côté les contraintes du produit en lui-même, et c’est comme ça que j’ai créé un abonnement de bonbons. Mais c’est pas vraiment par rapport à la vague des box, sachant que ça, c’est un business model que j’avais découvert un an avant, quand j’étais au Canada, justement parce que j’avais été en contact avec des gens qui faisaient ManPackset. Eux, c’était parmi les premiers, ils envoyaient des sous-vêtements pour homme tous les trimestres.
Olivier : C’est une belle réussite quand même. Tu as créé ça en 2012, tu le revends en 2013, c’est impressionnant.
Thibaut : Oui, je suis content, mais ce n’est pas non plus la start-up de l’année, c’est un petit business, mais je suis surtout content parce que c’est un business que j’ai monté quand j’étais en Thaïlande avec 200 € tu vois, à l’autre bout du monde, et ça, je suis assez content d’avoir été capable de créer de la valeur à partir de ça, parce que, finalement, c’était une chose qui était très importante pour moi, d’apprendre à bootstrapper un business, mais c’est vraiment important pour moi de me dire qu’aujourd’hui, il n’y a pas besoin d’avoir des millions de dollars pour monter un site, et, encore une fois, sans monter la start-up du siècle, on peut faire des choses avec, pour le montant d’une paire de chaussures ou d’un iPod. Donc, là, je suis content d’avoir pu monter ce projet.
Olivier : Donc, là, maintenant que tu revends Candyscovery, tu vas te concentrer uniquement sur ASTUTO ou tu as d’autres projets ?
Thibaut : Avec ASTUTO, je fais un peu de consulting pour les gens qui veulent se lancer sur le web, qui veulent faire des choses comme Candyscovery, par exemple. J’aide les gens, je les aide à travailler sur le business model, sur la partie technique un petit peu, et puis sur le marketing, mais ça n’occupe pas tout mon temps. Il y’avait jusqu’à présent Candycovery, il y’avait aussi la préparation du livre, et puis je donnais aussi des cours à l’ESC Grenoble, dont je suis diplômé, donc ça m’occupait bien. Je continue ASTUTO, je continue de m’occuper du livre, je continue de donner des cours, je continue mes différentes activités. J’ai à côté un ou deux projets dans ma besace, et ça, c’est pour les mois qui arrivent, mais ce n’est pas encore bien mis sur pieds, je ne voudrais pas trop en parler.
Olivier : On aura peut-être l’occasion d’en parler une prochaine fois. Donc, dans cette année où tu as accompli tes objectifs, tes 12 objectifs, tes 12 villes, qu’est-ce qui t’a le plus marqué finalement ?
Thibaut : J’étais un petit peu parti dans l’idée d’apprendre beaucoup à propos des cultures, d’autres cultures, de découvrir de nouveaux pays, de nouvelles façons de vivre, d’apprendre un petit peu de l’expérience des gens, et ça a bien eu lieu. Mais ce qui était super intéressent, c’est que, quand tu vas au bout du monde, t’apprends aussi énormément sur toi-même, et ça, c’est assez intéressant. J’ai l’impression d’avoir pris 10 ans, donc physiquement aussi j’ai pris 10 ans, mais aussi mentalement, et ça, c’est super intéressant, surtout quand t’as besoin d’avoir un mental plus fort pour monter des projets et entreprendre.
Olivier : Donc je sais que tu as fait une conférence au TED, ça t’a beaucoup marqué. Je sais que c’était un de tes objectifs justement, ça s’est passé comment finalement ?
Thibaut : C’était assez intéressant, surtout que c’était dans une école en Thaïlande, et c’était un TEDxYouth. C’était pour les jeunes et c’était par des jeunes, il y avait beaucoup de jeunes, j’étais le plus vieux speaker, et, finalement, j’en menais pas large. Et en plus c’était en anglais, ce n’était pas ma langue maternelle, et j’étais vraiment impressionné par les capacités d’orateur des jeunes, même des enfants qui étaient là. Il y avait des personnes qui avaient entre 10 et 18 ans et qui ont fait des speechs impressionnants. Dans cette école, ils apprenaient vraiment très jeune aux enfants à faire des speechs. Je me suis dit que c’est vraiment dommage pour nous en France qu’on ne nous apprenne pas ça à l’école, parce que c’est vraiment une capacité extrêmement importante, et pas seulement quand tu es conférencier ou prof. Tu as toujours besoin de présenter des idées et d’être capable de les formuler oralement et de bien les faire comprendre, et ça, je pense que ça sera vraiment une compétence à développer dès le plus jeune âge chez nous.
Olivier : C’est vrai que ça manque. Donc, maintenant, on va parler un peu de ton livre, puisque c’est un peu pour ça que je t’ai invité à la base pour l’interview, puisque tu as un livre qui sort le 4 juillet. Parle-nous un peu du livre.
Thibaut : Le livre s’appelle « Se lancer sans attendre, génération d’entrepreneurs », parce que je pense que la génération Y, mais aussi celle qui est juste avant, la génération X, et celle qui est juste après, la génération Z, c’est vraiment des générations d’entrepreneurs. Mais je dirais des entrepreneurs de fait, c’est-à-dire qu’on n’a pas vraiment le choix, il faut qu’on soit des entrepreneurs, alors entrepreneurs, c’est un bien grand mot, mais, dans le livre, on le définit comme les gens qui entreprennent, les gens qui prennent des initiatives, qui font des choses, et je pense que, ça, c’est extrêmement important aujourd’hui d’apprendre à prendre des initiatives, de ne pas attendre que tout nous tombe dessus, que tout vienne de nos parents, notre école, notre employeur, et ça, je pense que c’est extrêmement important dans le contexte actuel, et pour de nombreuses raisons, et c’est un petit peu ça qu’on veut dire, se lancer sans attendre, parce qu’on est une génération d’entrepreneurs, et voilà d’où vient le titre.
Olivier : Et l’idée t’est venue comment ? Pendant les voyages ? Ou c’est venu après ?
Thibaut : En fait, c’est une histoire assez sympa. Ce projet Dodeqa, c’est un projet de rencontre, et le livre c’est aussi une rencontre. Quand j’étais à New York, j’ai eu la chance d’interviewer Seth Godin pour L’Entreprise et Seth m’a dit « tu devrais te mettre en relation avec mon éditrice française, comme ça vous pourrez échanger par rapport à l’article », et puis donc j’ai échangé avec Dominique Gibert, qui est la directrice de la maison d’édition Diateino, et puis, de fil en aiguille, on s’est dit que ce serait intéressant de monter un projet ensemble pour encourager la prise d’initiative, et puis, quand je suis rentré, on a continué d’échanger et ça s’est décidé au tout début de l’année 2013, et puis, 6 mois plus tard, on a le livre qui sort. C’est assez génial, c’est vraiment fantastique.
Olivier : C’est une belle histoire en effet, tu abordes quel concept dedans ?
Thibaut : En fait, le livre, c’est vraiment l’idée que c’est essentiel, pour nos générations, d’entreprendre, mais ça n’en reste pas moins extrêmement difficile. Je sais que c’est difficile de prendre la décision de se lancer, de trouver de l’argent, de savoir comment se former quand on n’a pas d’expérience, ou de savoir comment se faire connaître, même quand on a une idée et que tout est sur pieds, et, du coup, le livre est un petit peu là pour répondre à ces problématiques qu’on peut avoir, un petit peu le oui, mais qu’on peut avoir dans la tête : « Oh oui, tiens, j’ai une idée, mais je ne peux pas la faire parce que je n’ai pas d’argent, je n’ai pas de réseau ». Le livre, en fait, c’est 12 chapitres en 200 pages, c’est assez court, c’est écrit un peu sur le temps de la conversation et c’est un petit peu comme si on discutait ensemble et que j’essayais d’apporter quelques réponses pour dire « Tiens, tu peux surmonter ton oui, mais si tu fais comme ça. » Donc c’est un petit peu ça l’idée du livre, on traite de différents sujets, comment on fait pour financer notre entreprise quand on n’a pas d’argent, comment on fait pour se faire connaître grâce au web, parce que c’est un outil formidable, ou comment on fait pour apprendre quelque chose quand on a des lacunes, et tout ça, c’est à partir d’exemples concrets, d’histoires qui me sont arrivées, des rencontres que j’ai faites, pour que ça ne soit pas trop rébarbatif. On a essayé de faire un livre assez ludique à lire.
Olivier : Je ne peux qu’être d’accord avec toi, parce que, de nos jours, finalement, si tu as le courage de te lancer, tu as quasiment tout à portée de main, que ce soit sur Internet, en formation, ou simplement pour se faire connaître avec les réseaux sociaux. De nos jours, ce n’est pas trop compliqué de tisser un réseau, de rencontrer de nouvelles personnes.
Thibaut : Oui, exactement, et puis, comme je le dis dans un des chapitres, ce qui est marrant, c’est qu’avant de se lancer, quand on a peur, on se dit « Si j’échoue, si je me plante, qu’est-ce qui peut m’arriver de mal si je risque de faire quelque chose », mais on pense très rarement à ce qui peut nous arriver de bien et qu’on ne peut même pas envisager, et, en fait, je reprends un peu l’image de l’effet papillon, c’est-à-dire tu vas prendre une initiative et tu ne sais pas ce que ça va déclencher derrière. Et l’exemple de la réaction en chaîne que je prends, et qui m’est arrivée, c’est que j’ai fait mon projet Dodeqa, ça m’a permis de travailler avec L’Entreprise, ça m’a permis de rencontrer Seth Godin, ça m’a permis de rencontrer Dominique Gibert, et ça m’a permis d’écrire ce livre, et, même si chacun des maillons avait été en soi en échec, ça aurait quand même déclenché l’élément suivant, et ça aurait quand même été quelque chose de formidable pour moi, donc je pense qu’on a beaucoup à gagner à tenter de faire quelque chose même si on se plante, parce que, vraiment, on a vraiment beaucoup à gagner.
Olivier : On dit souvent qu’on apprend beaucoup de ses échecs de toute façon.
Thibaut : Exactement.
Olivier : Le plus dur, c’est de démarrer et de se lancer… Combien de temps tu as travaillé sur ce livre ? Tu as dit que tu as commencé en janvier, c’est ça ?
Thibaut : Oui, en fait, j’avais commencé à travailler dessus pendant mon voyage, parce que j’avais commencé à rassembler un peu les idées, à essayer de voir quels sont les plans à adopter. Je me suis vraiment mis à l’écriture fin décembre, jusqu’à fin mars, donc on va dire 3 mois, où c’était plus soutenu, c’était assez intense comme processus d’écriture.
Olivier : C’est du travail quand on écrit un livre, je pense que la plupart des auteurs sont d’accord avec nous.
Thibaut : Oui, mais bon, c’est aussi quelque chose d’assez formidable, ça vaut le coup.
Olivier : Est-ce que tu voudrais ajouter quelque chose sur le livre ?
Thibaut : Oui, mais pas sur le livre forcement, mais si j’ai un seul message à faire passer, si je peux y arriver, j’en profite, essayons de faire les choses, essayons d’entreprendre, parce que, finalement, c’est ça qui compte aujourd’hui, c’est ça qui crée de la valeur, si on ne trouve pas un job, essayons de le créer nous-mêmes, si on fait des choses et que ça ne marche pas, c’est pas grave, et si ça marche, c’est quelque chose de vraiment bien.
Olivier : Donc c’est ton conseil pour les jeunes entrepreneurs.
Thibaut : Oui, mais pas que pour les entrepreneurs, les étudiants aussi, les gens qui sont en recherche d’emploi, peu importe, les gens qui ont envie de faire des blogs, des associations, c’est vraiment dans le sens où on le définit dans le livre. Un entrepreneur, ce n’est pas quelqu’un qui crée une SARL, être entrepreneur, ce n’est pas un statut juridique, c’est vraiment un état d’esprit, et je pense que, si on était un pays qui allait vraiment dans le sens de l’entrepreneuriat, là on aurait beaucoup à gagner. Là c’est mon message d’entrepreneur.
Olivier : Merci pour cette interview, pour ces conseils, j’étais vraiment ravi de t’accueillir pour cette interview.
Thibaut : Merci c’était vraiment sympa.
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